L’Etang de Vaccares
La présence ou l’absence de sel dans l’eau ou le sol conditionne les milieux camarguais,divisés en deux catégories : halophiles (du grec halos, sel et philein, aimer) et non-halophiles.Sous son apparente sécheresse, la sansouire est un milieu très accueillant pour la faune et la flore,et constitue des immensités plates et désertiques entre la mer et les lagunes.Sa végétation est verdoyante, en touffes denses et éparses. En été, ce paysage est des plus arides,il s’inonde en hiver, pour renaître en vasières au printemps et à l’automne.Si ces vastes espaces ont pu rester aussi sauvages, c’est que les tempêtes marines et les crues du Rhône rendaient ces milieux particulièrement inhospitaliers avant la construction des digues (du Rhône et de la mer).
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Etangs et marais des salins de camargue.
La cabane de gardian
Les cabanes camarguaises traditionnelles reposaient sur un sol de terre battue, ou de bétun (mortier de chaux mêlé d’agrégats). Leur forme en fer à cheval couvrait environ huit mètres de long sur cinq mètres de large. Elles étaient élevées de 3 à 4 mètres. Dans un pays exempt de pierre, ces édifices étaient construits initialement avec le seul matériau végétal disponible.L’orme composait poutres et chevrons, et le saule permettait, par sa souplesse, la forme arrondie de l’abside. Enfin la sagne (roseau des marais) couvrait la charpente et parfois les murs s’ils n’étaient pas en pisé. Leur toit à très forte pente permettait un rapide écoulement des pluies, rares mais violentes.Une unique porte, ouverte au sud sur le mur pignon, et un enduit de mortier à la chaux, protégeaient ces habitats de la chaleur.Une abside (ou croupe) orientée au nord offrait une moindre prise au mistral.A cette extrémité du toit, une travée de la charpente traversait la couverture et portait une croix ou une corne de taureau destinée à éloigner la foudre ou amarrer la cabane par fort vent.L’intérieur ne comportait souvent qu’une seule pièce chauffée par une cheminée, voire un simple foyer central sans hotte, la fumée s’échappant par une ouverture dans le toit.
Flamant rose
La Camargue et le Parc naturel régional de Camargue
Dégradé de couleurs
Chateau de Tourvielle
Le golfe de Beauduc
Zone de transition entre le milieu marin et milieu continental Régulierement inondé en hivers ,le site ou se déposent des »laisses de mer »(debris naturels) sert de reposoir et de nidification à plusieurs especes d’oiseaux .
Le Marais de Beauchamp
Géré par le Conservatoire d’Espaces Naturels (CEN) de PACA et la ville d’Arles, le site naturel de Beauchamp est un des derniers vestiges de l’histoire des marais d’Arles. Il se compose aujourd’hui d’un regroupement de marais d’eau douce et salée s’étendant sur une centaine d’hectares.Classé ZNIEFF – Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique -et profitant du classement Natura 2000 animé par le PNR de Camargue,ce marais est un concentré de nature à deux pas de laville d’Arles et abrite une biodiversité .
Le marais de vigueirat (réseve naturelle)
Ballade sur un radeau flottant au coeur de la reserve .Le marais abritent également un ilot de nidification pour favoriser l’acceuil de differentes especes ;mouette rieuse -mélanocéphale- Sterne -avocette élégante
Les paysages camarguais, un trésor à préserver
Le cheval Camarguais
LE CHEVAL CAMARGUAIS, ACTEUR DE LA BIODIVERSITÉ ET DES TRADITIONS Le petit cheval de Camargue était autrefois seulement utilisé pour les activités agricoles et pastorales ; notamment le foulage de la moisson. Il fut à tour de rôle compagnon des gardians, occasionnellement une monture de bât et de guerre jusqu’au XIIe siècle. De nos jours, il est considéré comme un acteur de l’écosystème camarguais et un agent de sa conservation, qui permet la gestion et l’entretien des zones humides et est de plus en plus utilisé pour l’entretien écologique des zones marécageuses. Le cheval est aussi mis à l’honneur lors des nombreuses fêtes traditionnelles locales, où il participe à des jeux équestres et déambule dans les rues, monté par son gardian. De nombreuses écuries proposent également des randonnées équestres afin de découvrir la Camargue à dos de cheval.
Arles- St Jacques de Compostelle ;Via Tolosana par GR653:
Arles : plus grande commune de France (75 000 ha), Arles a toujours été un carrefour de routes reliant l’Italie à l’Espagne, idéalement située en bordure d’une importante voie fluviale : le Rhône. Très vite, la ville, dotée d’un vaste territoire, prospère et s’enrichit de monuments.
Le théâtre a été construit à la fin du premier siècle avant J.-C. Au Moyen Âge, il servit de carrière, puis fut entièrement recouvert de maisons. Le déblaiement des vestiges date du début du xixe siècle. L’amphithéâtre fut construit un siècle plus tard. L’église Saint-Trophime fût élevée en plusieurs phases. Le portail (1180), chef d’œuvre de l’art roman, est d’une grande qualité architecturale. Inspiré des modèles antiques, il a pour décor le Jugement Dernier.
Le cloître Saint-Trophime, construit à l’angle sud est de la cathédrale, comporte côté préau, de ses galeries, des chapiteaux sculptés, autour du thème de l’Ancien et du Nouveau Testament. Le cloître fut terminé à la fin du xive siècle.
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d’Arles à Saint-Jacques-de-Compostelle
Le sentier des moulins d’Alphonse Daudet
Le moulin Ribet, Saint-Pierre, ou encore Moulin d’Alphonse Daudet, fut bâti en 1814 et a fonctionné jusqu’en 1915, année ou le blé fut réquisitionné pour la guerre. En 1935, c’est ce moulin, qui est le plus récent et le mieux conservé, que la Société des Amis d’Alphonse Daudet restaure. Il correspond le mieux à la description du moulin rêvé par l’auteur car il possède la salle du bas et sera consacré à l’auteur. Le moulin Tissot-Avon fut le lieu de recueil privilégié d’Alphonse Daudet car il est le plus proche du Château de Montauban ou il séjourné chez ses cousins, la famille Ambroy). Le moulin cessa son activité en 1905 après près de 100 ans de fonctionnement, quand son dernier propriétaire le meunier Trophime Avon mourra. Il été entièrement restauré en 2016.
Alphonse Daudet – Lettres de mon moulin – L’Arlésienne ( Podcast )