L’animation des rues de la capitale où d’élégantes bourgeoises croisent le petit peuple laborieux, ou montrent le décor feutré des salons littéraires de l’époque.
Vers la fin du XIXe siècle, Paris changea de visage et se para des emblèmes de l’ère moderne. Haussmann dessina ses larges boulevards, Garnier construisit le grand Opéra et Eiffel érigea sa tour, symbole de l’Exposition universelle. Nombre de peintres impressionnistes fuirent ce chaos pour la campagne. Mais pas Jean Béraud. En véritable citadin, il chercha par ses tableaux à saisir la véritable vitalité de la vie urbaine.










Il arpenta donc abondamment les rues, le long des artères animées de la capitale, des Champs-Élysées aux Halles, de Montmartre aux quais de Seine. Même lorsqu’il voyageait en carrosse, il gardait son carnet de croquis à portée de main.





Béraud était un fin observateur de la vie publique de la ville ainsi que de la vie nocturne mondaine. Il réalisa des portraits de dames élégantes du monde, mais aussi de femmes de la classe ouvrière, et des images de danses folkloriques et de buveurs d’absinthe dans les bars et les cafés. Il s’intéressait autant au quotidien qu’aux grands événements historiques.






Le Paris d’une époque révolue.
















Jean Béraud (1849-1935)